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La Bourne

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  • Le Canal de la Bourne est géré par le syndicat d'irrigation drômois depuis 2013, 500 route des Petits Eynards 26320 SAINT MARCEL LES VALENCE ( Tél 04 75 58 75 55)

    Longue de 43,1 km, le canal de la Bourne, qui prend sa source sur la commune de Lans-en-Vercors, irrigue toute la plaine de Valence.

    Le canal de la Bourne a trouvé son plein essor avec le développement de l'agriculture dont il devient un outil indispensable depuis 1878.

    Chaque année, le canal de la Bourne distribue de 15 à 30 millions de m3 selon les conditions climatiques. L'eau est servie à environ 9000 clients dont 8000 particuliers, pour une surface totale irriguée de 10 000 ha.
    L'eau de la Bourne permet de répondre à une forte demande saisonnière de l'agriculture, arboriculture ou céréalière avec l'appoint devenu indispensable des puisages réalisés dans l'Isère et dans le Rhône ainsi qu'à un besoin d'arrosage des jardins des particuliers. La possibilité de bénéficier de l'eau du Canal de la Bourne est un avantage non négligeable.
    L'eau en excédent est utilisée pour produire de l'électricité.

    UN TRES ANCIEN PROJET

    Au milieu du XVIII° siècle, les intendants du Dauphiné de la Porte et Pajot de Maréchal s’intéressent à un projet d’envergure : la mise en valeur agricole de la plaine de Valence par le captage des eaux de la Bourne. Plus d’un siècle de réflexions, d’amorces d’études, de tentatives sera nécessaire pour regrouper les propriétaires fonciers intéressés, avant d’en voir un début de réalisation !

    Le Premier Empire voit aboutir les premières réflexions sérieuses : une lettre du Ministre de l’Intérieur du 12 novembre 1810 destinée au Préfet de la Drôme, avance déjà l’idée d’un grand canal alimenté par les eaux de l’Isère et la Lyonne.

    Canal de la Bourne au XIXème siècle

    En 1828, un projet d’irrigation, toujours par les eaux de la Bourne, des territoires d’Auberives, Saint-Just-de-Claix et Saint-Romans voit le jour. Le Préfet de l’Isère répond au Sous-Préfet de Saint-Marcellin qu’il est nécessaire que les propriétaires riverains se regroupent en syndicat. Mais rien ne se fait…

    Les années 1850 connaissent une forte mobilisation locale pour trouver les financements. Une commission est chargée de recueillir l’adhésion des propriétaires intéressés par le canal.

    Août 1860 : Napoléon III reçoit un document : « Notice sur le projet de dérivation des eaux de la Bourne pour l’arrosage des plaines à l’est de Valence ». Les grandes options techniques sont précisées : souterrains en amont, pont aqueduc sur 259 mètres avec passage de la Bourne sous une seule arche de 19 mètres, deux souterrains en aval de Saint-Nazaire de 48 et 293 mètres. Le Syndicat provisoire du Canal de la Bourne est créé, les intéressés se réunissent en Société, les registres d’adhésions sont ouverts.

    Dans les années 1860 - 1870, malgré la mobilisation, il faut une douzaine d’années pour que les choses avancent car les montages juridiques et financiers entre partenaires publics et privés remettent le dossier en cause.

    17 juillet 1872 : l’enquête d’utilité publique est lancée par le Ministre des Travaux Publics, et la Déclaration d’utilité publique est publiée au Journal Officiel, fixant la subvention de l’Etat à 3 millions de francs. La construction peut enfin débuter !

    UN VASTE CHANTIER

    Les travaux sont réalisés par la société Watel et Ferry pour un coût de 4 millions auxquels s’ajoutent 2 millions pour les canaux secondaires, 200 000 francs pour la dérivation de la Lyonne et 800 000 francs de frais généraux.

      Les 7 millions sont apportés : - pour 2 millions par le capital de la Société (4000 actions de 500 francs),
    • - pour 3 autres par subvention de l’Etat
    • - pour les 2 restants par capitalisation de la souscription escomptée des usagers (dans les faits, il faudra avoir recours à l’emprunt pour plusieurs millions…)

    Printemps 1876 : le terrain est découpé en sections où travaillent 600 ouvriers. 48 km de canal principal et 70 km de secondaires sont à creuser: il faut acheminer 7 m3 par seconde pour irriguer au moins 7000ha de terrain dans la plaine de Valence. L’aqueduc est achevé en 1878. Mais les travaux du canal durent jusqu’en 1882.

    L'arrivée des eaux de la Bourne, grâce au célèbre canal ouvert en 1878, suscite des espoirs pour les terrains plus médiocres de la partie orientale de la commune de Portes-lès-Valence. Mais la mauvaise utilisation de ces eaux (que les agriculteurs trouvaient trop froides, trop claires !), ne permet pas, en attendant le développement de l'arboriculture, le progrès escompté.

    SOURCE : http://www.saint-nazaire-en-royans.com/


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    La bourne Canal de la Bourne Portes avec la bourne à l'avant plan

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