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Cérémonie du Souvenir
Retour sur la cérémonie du Souvenir des Victimes et Héros de la déportation au monument aux morts.
Retour sur la cérémonie du Souvenir des Victimes et Héros de la déportation au monument aux morts, square Capitaine René Ladet.
Voici le discours de Mme le Maire :
"Merci d’être présents aujourd’hui à nos côtés, particulièrement vous les anciens combattants menés par votre Président M. Guy BESSEAS, et toutes celles et ceux qui défendent ce devoir de mémoire indispensable à nos jeunes et nos CMJ l’ont bien compris.
Nous répétons avec ténacité au fil des commémorations et des années qui passent cette indéfectible nécessité de faire ce travail de mémoire auprès de nos jeunes générations.
Nous insistons à chaque fois qu’il est indispensable que nos enfants puissent connaitre l’Histoire de leur pays et celle de ses voisins pour comprendre et ne pas reproduire les dérives du passé.
Je m’adresse volontairement à eux en entame de mon discours, parce que ce début d’année aura été marqué par 2 temps forts qui s’adressaient à nos jeunes et qui ont eu lieu directement dans leur collège et en lien avec l’équipe enseignante que je remercie encore une fois pour son implication.
Une exposition au (CDI) Centre de Documentation et d’Information portée par la municipalité sur la Résistance à Portes-lès-Valence durant la seconde guerre mondiale qui s’est déroulée en mars dernier pendant 2 semaines. Exposition labellisée « mission libération » dans le cadre du 80eme anniversaire de la libération. Elle a mis en lumière l’engagement de nos résistants jusqu’au sacrifice ultime et a permis également de rappeler le nom de ceux qui ont connu l’horreur de la déportation.
Je remercie là encore le travail des services et de notre conseillère municipale Isabelle Wicki très attachée à mettre en lumière ce fonds d’images propriété de la commune qui est un vecteur unique pour œuvrer pour le devoir de mémoire local.
Plus tôt en ce début d’année, toujours au collège, une autre exposition prêtée par l’Office National des Anciens Combattants avec le soutien du Souvenir Français a été organisée. Elle a permis de rappeler que la déportation n’a pas seulement concerné les camps tristement célèbres se trouvant plus loin en Pologne comme Auschwitz ou Birkenau. Il a aussi existé le camp de Struthof en Alsace. Un lieu de mort et de destruction des âmes humaines qui avait été implanté sur le territoire national. Ce camp de travaux forcés fut essentiellement dédié aux prisonniers politique et aux résistants. Près de 20 000 d’entre eux ne revinrent jamais.
Ces élèves ont ainsi étudié l’horreur de la déportation. Ils ont échangé entre eux et avec leurs professeurs sur une page sombre de notre histoire. C’est dans la parole, dans cette conduite pédagogique et dans la force de l’éducation que l’on permet à nos jeunes de développer leurs connaissances et leur sens critique.
Je salue ô combien ces initiatives et la municipalité tient son rôle pour accompagner encore et encore, être aux côtés de tous les acteurs, dont les anciens combattants dans ce long et éternel travail de partage et de transmission de notre mémoire commune.
C’est le sens du mot fraternité.
Un mot de notre devise, un état d’esprit qui définit notre nation et que l’on retrouve dans ce témoignage d’un rescapé de Struthof : « Résister dans les camps, c’était avant tout résister à toutes les pressions : sur l’esprit, sur le cœur, sur le corps. Résister à la faim comme à la peur au temps comme à la mort. Fraternité et solidarité ? Elles ont aussi existé. Sans quoi il n’y aurait pas eu non plus de rescapés ». EUGÈNE MARLOT, MATRICULE N°6149.
Vive la France, vive la Paix, vive la Liberté.
Merci à vous tous."
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